Le secteur de la santé présente aujourd’hui de nombreux enjeux : risques pandémiques, vieillissement de la population, accès à la santé inégal pour tous, décalage entre l’offre et la demande, problématiques humanitaires, et eau potable. Les attentes des populations sont nombreuses. Cependant le contexte économique et le déficit chronique qu’engendrent les dépenses de santé complexifient la réponse à ses attentes. Depuis quelques années le secteur de la santé à tendance à se digitaliser et de nouvelles approches associant technologie et santé se développent. On parle d’e-santé, un marché qui s’élève à 4 milliards d’euros cette année.
L’e-santé associe nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et des activités du monde médical. La téléconsultation, impulsée par Doctolib, est l’un des éléments majeurs. S’ajoutent aussi la télé expertise, le système d’information dans les hôpitaux, les objets connectés, le développement du service en ligne… L’Etat a annoncé un investissement de 100 millions d’euros pour améliorer et digitaliser les équipements. Par exemple, une partie de l’investissement pourrait être utilisée pour digitaliser les cartes vitales.
Toutefois, si l’espérance de vie augmente régulièrement, l’espérance de vie en bonne santé semble stagner. Aussi, l’allongement de l’espérance de vie entraîne aussi la multiplication des pathologies chroniques tels que:
De plus, l’offre est très hétérogène, certains territoires proposent une démographie médicale trop importante par rapport à la population locale tandis que d’autres territoires sont des déserts médicaux.
De nouvelles méthodes doivent alors être mises en place pour répondre à ces attentes, mais aussi pour faire face à cette crise du coronavirus. Le secteur médical est un secteur en pleine expansion et à la recherche de nouvelles solutions, pour combattre les problématiques de demain.
Les attentes sont fortes en matière de e-santé :
Nous avons pu le voir notamment au travers de l’utilisation massive de la télémédecine. La télémédecine se développe depuis plusieurs années et tente de répondre aux problématiques des sociétés occidentales. On appelle télémédecine le fait de mettre en relation des médecins avec leurs patients à distance ou avec d’autres médecins. La téléexpertise consiste au recours à un spécialiste de haut niveau à distance pour répondre à une problématique. La crise sanitaire actuelle est venue accroître le recours à ce type de dispositif.
Pendant longtemps, la télémédecine n’a pas pu se développer à cause d’un cadre réglementaire complexe et contraignant. Cependant, la crise de la COVID-19 a fait évoluer le cadre juridique. En France, nous sommes passés de 75 000 consultations en 2019, à près d’1 million par semaine en 2020. On assiste à une normalisation de la pratique. Les téléconsultations sont maintenant remboursées à 100%. Avant la crise, le système de santé français ne prenait en charge que 70% du montant de ces consultations à distance.
Certains outils, à la pointe de la technologie, se développent. L’impression 3D s’est développée durant le premier confinement pour résoudre des problèmes d’approvisionnement de matériels comme des visières par exemple. Plus encore, le recours à la robotique, à l’intelligence artificielle , au big data, sont seulement quelques exemples de la rapidité, de la vivacité et de la densité des innovations dans le secteur de la santé. Entre 2019 et 2023, le rapport Global Health Outlook 2020 prévoit une hausse de 160 % de la valeur du marché mondial de la e-santé.
Enfin, l’e-santé s’est invitée dans les ménages. Avant la crise sanitaire, nous avons vu fleurir quotidiennement des offres d’objets connectés en lien avec la santé. Par exemple : les montres connectées permettent aujourd’hui une analyse succincte de l’activité quotidienne et des paramètres vitaux de son porteur. Fin 2019, les ventes de l’Apple Watch serie 4 ont dépassé celles de l’horlogerie suisse.
Fin 2017 une loi concernant la dématérialisation des documents dans les établissements publics de santé a été votée. Cette loi a favorisé l’intégration de la technologie dans le travail quotidien.
De nombreuses technologies permettent d’améliorer la prise en charge médicale et garantissent le suivi et la qualité du séjour. Cette transformation peut passer par : Un accès au soin plus facile : grâce à une prise de rendez-vous simplifiée
Un accueil plus fluide pour les patients : une prise de rendez-vous depuis chez eux est directement possible, un billet d’accès avec un QR code va leur être délivré, il permettra de s’orienter en arrivant à l’accueil. Ce sont les bornes d’accueil tactiles qui les orientent vers un service.
Une amélioration de la collaboration entre le personnel santé : via l’utilisation d’applications. Medpics, est la première application de cas clinique, elle permet d’échanger et partager des photos avec d’autres experts du même domaine.
Fort de 42 ans d’expérience, ESCadrille a développé une expertise approfondie dans le domaine de la santé et plus particulièrement dans la digitalisation de celle-ci.
Cette année ESCadrille a notamment réalisé une mission pour la MSA (Mutuelle Santé Agricole). La MSA nous a contacté pour recenser les zones en sous-effectif de médecins en Corse et solutionner ce problème. En effet, les déserts médicaux sont un enjeu de santé majeur. La digitalisation est l’une des solutions pour faire face au manque de médecins ruraux. Une de nos recommandations a donc été le développement de la télémédecine dans la région. L’objectif était d’apporter une réponse pertinente aux inégalités créées par les déserts médicaux, de permettre au médecin de suivre une pathologie chronique ou encore d’analyser les résultats d’un examen.
Enfin, ESCadrille peut vous accompagner et vous conseiller dans votre transformation digitale. Mais aussi effectuer des études de marché pour mieux comprendre et identifier les enjeux de la santé. Notre équipe jeune, ambitieuse et dynamique sera à l’écoute de votre projet et fera briller votre structure.
Article rédigé par PAULINE LEROY, 2021.